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Conseils pour trouver un logement étudiant

 

Logement étudiant : 7 astuces pour ne pas vous faire avoir

 

Depuis la mi-mai et l’arrivée des premiers résultats sur Parcoursup, la course au logement étudiant a démarré. Mais la location immobilière n’est pas un sujet toujours simple et il est relativement facile de tomber sur un mauvais plan. Voici quelques règles de base à connaître avant de vous lancer !

 

1. Ne rien donner avant d’avoir signé un bail

 

Le bail, c’est l’autre nom du contrat de location. Il faut savoir que la loi n’autorise aucun versement d’argent à un propriétaire ou à une agence avant le moment de la signature du bail. Il peut arriver que certains bailleurs demandent un chèque de réservation afin de « bloquer » l’appartement avant de signer ; cette pratique, bien qu’illégale, est fréquente dans les zones où le marché est tendu. 

Attention surtout aux arnaques dites « au mandat cash » : un faux propriétaire vous propose de visiter son bien mais prévient qu’il faudra lui verser une somme d’argent (par Western Union, Moneygram ou autre…) pour confirmer votre venue, prétextant par exemple qu’il habite loin et/ou que de précédents candidats lui ont déjà fait faux bond. Bien entendu, votre argent disparaît dans la nature et vous n’avez signé aucun bail.

 

2. Les documents exigibles sont limités par la loi

 

On ne peut pas vous demander tout et n’importe quoi en termes de justificatifs pour constituer votre dossier locataire. La loi fixe une liste limitative de documents exigibles par le bailleur : 

  • une pièce d’identité française ou étrangère (CNI, passeport, permis de conduire ou titre de séjour) ;
  • un justificatif de domicile ;
  • un ou plusieurs documents attestant d’une activité professionnelle (carte d’étudiant, contrat de travail, attestation employeur,…) ;
  • éventuellement ou un plusieurs justificatifs de ressources (bourses, trois derniers bulletins de salaires en cas de job étudiant,…).

Les justificatifs exigibles pour le garant sont sensiblement les mêmes.

 

3. Ce que doit impérativement contenir un logement meublé

 

Pour qu’un logement étudiant puisse être considéré comme « meublé », il doit obligatoirement contenir un minimum d’équipements et de mobilier, à savoir : 

  • Literie comprenant couette ou couverture ;
  • Volets ou rideaux occultants dans la chambre ;
  • Plaques de cuisson ;
  • Four ou four à micro-ondes ;
  • Un réfrigérateur équipé d’un compartiment congélation. Si ce n’est pas le cas, il faut qu’un congélateur soit présent dans le logement.
  • Vaisselle nécessaire à la prise des repas ;
  • Ustensiles de cuisine ;
  • Table et sièges ;
  • Etagères de rangement ;
  • Luminaires ;
  • Matériel d’entretien ménager.

Si lors de l’état des lieux d’entrée vous vous apercevez qu’il manque un de ces éléments,  vous êtes en droit d’exiger que le bailleur l’installe.

 

4. Vérifier l’état du logement et sa décence

 

Le propriétaire a l’obligation de fournir un logement en bon état et dont tous les équipements fonctionnent. Veillez donc à tester lors de la visite tout ce qui est robinetterie, volets, interrupteurs, chauffage, appareils électriques… Soyez également attentifs aux traces d’humidité et à la présence d’une ventilation suffisante : un logement qui accumule l’humidité peut créer des problèmes de santé.

 

5. Attention à la clause de solidarité

 

Les contrats de colocation comportent le plus souvent une clause de solidarité. Cette dernière n’est pas à prendre à la légère : cela signifie que si l’un des autres colocataires ne paye plus son loyer, le propriétaire peut se retourner vers vous pour obtenir le complément. Notez qu’un colocataire qui décide de quitter la colocation reste solidaire jusqu’à 6 mois après son départ si aucun autre n’a pris sa place entre temps.

 

6. La durée de préavis

 

On ne peut pas quitter une location et cesser de payer le loyer du jour au lendemain : il faut prévenir le bailleur avec un minimum d’avance par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en mains propres. C’est ce qu’on appelle le préavis : il est de 1 mois pour les meublés et 3 mois pour les locations vides. On doit obligatoirement continuer de payer son loyer durant ce délai. Dans certains cas exceptionnels et notamment si le logement est situé en zone tendue, le préavis de 3 mois peut être réduit à 1 mois. Anticipez votre départ afin d’éviter autant que possible de payer un double loyer !

 

7. Les retenues abusives sur le dépôt de garantie 

 

C’est l’un des sujets de litige les plus fréquents. Au moment du départ de la location, le bailleur a 2 mois pour restituer le chèque de caution, ou 1 mois si aucun dégât n’est constaté dans l’état des lieux de sortie. Les sommes qu’il a le droit de retenir ne doivent correspondre qu’à des dégradations imputables au locataire : tout ce qui relève de la vétusté et de l’usure normale reste à la charge du propriétaire. Or tout le monde n’est pas d’accord avec la notion d’usure normale…

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